Cette dernière photographie, où l'on voit une jeune femme s'appliquer une crème hydratante sur ses jambes couvertes de pilosité me plait particulièrement, car elle casse également le cliché de la poilue immédiatement rattaché à la catégorisation de "hippie" se refusant le confort conventionnel, et fait comprendre qu'il n'y a pas d'étiquetage à faire quand on est une femme qui préserve sa pilosité. L'image renvoie à l'idée que l'on peut parfaitement avoir des poils et chérir notre corps. Car en effet, s'épiler n'a jamais été un soin pour le corps, contrairement à ce qu'on tend faire croire aujourd'hui "épiler c'est pour être hygiénique". Se laver le corps, le masser avec des crèmes, vérifier si tout fonctionne bien, c'est être au soin. L'épiler c'est simplement donner l'illusion qu'on est au soin parce qu'on est directement en contact avec notre corps. Mais arracher des poils n'a jamais fait de bien à la peau, ce ne sont pas des parasites puisqu'ils sont là biologiquement.
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